Dimanche 24 décembre 2017. Dans le village de Éloka-To, à Bingerville, les populations respirent déjà la fête de Noël. Mais voilà qu'un fait tragique va se produire dans cette bourgade. Endeuillant celle-ci et gâchant la fête de la Nativité. Il s'agit de la mort atroce d'un des villageois.
En effet, selon nos sources qui nous expliquent les faits, ce dimanche-là, il revient qu'aux environs de 9h, on voit des hommes menaçants, armés de gourdins, de couteaux et autres cailloux. Mais que se passe-t-il, pour qu'à la veille de cette fête, en l'honneur du Christ, des individus se conduisent ainsi, avec un tel arsenal? Ils sont de plus, en nombre impressionnant. La vingtaine, précise-t-on.
On ne tardera pas à le savoir. Quand les hommes armés s'arrêtent devant un cabaret, à l'intérieur duquel ils pénètrent. Et sans autre forme de procès, ces « insurgés » se jettent sur Niangui Assandré Maximin, qui entamait à sa manière, les fêtes de fin d'année 2017, en compagnie d'amis, autour d'un pot. Ainsi surpris, le malheureux n'a pas le temps de se défendre. D'ailleurs, pouvait-il se défendre, face à cette meute sur les dents ? Ses compagnons de beuverie, apeurés, prennent la tangente.
Abandonné à ses bourreaux, les coups les uns aussi violents que les autres, pleuvent sur Maximin, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son corps sans vie, toujours selon nos sources, subit des atrocités incroyables, au point qu'il soit mutilé. Mais diantre, comment expliquer un tel crime ? De surcroît dans un village. Difficile jusque-là, de le dire avec exactitude. Sûrement que l'enquête ouverte par la gendarmerie, saisie par le parquet, situera sur tous les contours de ce meurtre.
Mais déjà, selon nos sources, Niangui Assandré Maximin, qui faisait partie de la génération Dougbô, marié et père de six enfants, a été exécuté parce qu'accusé d'être à la base, par des méthodes mystiques, de la mort d'un opérateur économique. Ce dernier a été tué, dans la nuit du 23 au 24 décembre 2017, dans un accident de la circulation.
Il nous revient que bien avant, Niangui Assandré et celui dont on lui impute la mort, des frères, note-ton, étaient opposés, dans le cadre d'un conflit de génération. Les deux se seraient lancés des menaces de mort, au cours d'une chaude dispute.
Notons que sur la vingtaine d'individus, accusés d'avoir orchestré le crime, seulement deux, à en croire nos sources, ont été interpellés.
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